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Paragraphes
Le collectif La Beauté du geste

Le collectif La Beauté du geste rassemble huit lieux de création et de diffusion du spectacle vivant en Seine-Saint-Denis, qui placent au cœur de leur activité la rencontre entre des artistes et les habitant·e·s d’un département en pleine mutation, symbole d’une France ouverte et imaginative, incarnée, en premier lieu, par sa jeunesse.

Ces huit lieux sont tous, avec une multiplicité d’approches et d’identités artistiques, des ambassadeurs de la création contemporaine et ont en commun une vision ambitieuse du territoire en termes d’éducation populaire et de politiques culturelles.

À travers des textes, des reportages photos ou des vidéos, ce site internet a vocation à rendre compte de ces expériences.

On ne s’est pas défilés !

Tribune du collectif, mardi 4 juin 2024

L’Europe semble assez déconcertée par sa propre jeunesse. On la scrute, on commente ses actes, on est surpris par ses engagements, on a du mal à décrypter ses comportements. Ce « on », c’est l’opinion publique forgée par les médias et de multiples discours enclins à la généralisation. Elle est décrite parfois comme apathique ou dangereuse, souvent en souffrance psychique, on s’interroge sur ses moteurs, ses modèles, ses aspirations. On projette sur elle les angoisses de l’avenir et finalement, elle est rarement sujet d’elle-même dans l’espace de représentation culturel et  médiatique. Conséquence de nos passés coloniaux et de la mondialisation, elle est aujourd’hui multiculturelle et cosmopolite. Ses identités sont multiples et elle dégage à la fois un sentiment de grande cohérence, mais aussi l’impression d’un foisonnement ébouriffant. Traductrice de fait, elle rend possibles des transmissions intergénérationnelles dans une société-monde prise dans un mouvement d’accélération continu. Elle a subi l’isolement dû aux précautions de l’épidémie mondiale de Covid, et regarde avec lucidité nos sociétés s’embourber dans les crises successives, ainsi que la persistance des conflits armés. Elle est souvent confrontée à une situation sociale peu favorable que les politiques publiques nationales récentes accentuent ou ne corrigent pas.

Et pourtant, elle imagine sans cesse mille manières d’être au monde, faisant de la société civile et de l’amitié le creuset d’un avenir commun enviable. C’est elle qui s’engage en créant de nouvelles modalités du collectif et qui sera l’actrice de la société de demain. Acteurs culturels que nous sommes, nous lui faisons confiance.  
La jeunesse de Seine-Saint-Denis, celle qui fréquente nos lieux et compose nos équipes, est aussi cette jeunesse européenne. Et bien plus qu’ailleurs, elle est tout à la fois discriminée, admirée et redoutée.

Or elle est au cœur de nos actions et c’est avec elle que nous avançons.

À ses côtés au quotidien, nous l’accompagnons dans son émancipation pour lui permettre d’aguerrir son esprit critique et ainsi déplacer les lignes. C’est notre rôle en qualité de service public, lui-même bousculé. Nous sommes toutes et tous solidaires. Nous, collectif de lieux culturels de Seine-Saint-Denis, sommes les héritiers de la pensée culturelle du parti communiste d’après-guerre, incarnée par la personnalité encore inspirante de Jack Ralite. La création et l’émancipation en sont les deux piliers et nous nous adressons en priorité à celles et ceux qui n’ont pas reçu en héritage une place légitime dans les institutions culturelles.

Les institutions culturelles, elles-mêmes portées par des équipes intergénérationnelles, sont certes des passeuses de la création mais œuvrent également avec force et pugnacité en prise directe avec leur territoire à travers les nombreuses actions en milieu scolaire, les liens avec le champ social, les montages d’événements participatifs, les agoras réinventées et de multiples propositions conçues à chaque fois au plus près de nos réalités partagées avec les populations. Nous sommes des relais, des incubateurs de la citoyenneté.

Dans nos maisons se développe et se renouvelle un savoir-faire commun de mise en relation entre artistes et habitant·es. Ce qui nous relie, c’est d’être concerné·es tant par les artistes que par les habitant·es et aussi d’être convaincu·es de la puissance de transformation de la création.

L’Olympiade culturelle est une occasion magnifique de faire place à la jeunesse de notre territoire, et de rendre visible la dimension poétique et quotidienne, parfois peu connue, de notre travail. Rendre visibles toutes les personnes – artistes, membres des équipes, partenaires de l’Éducation nationale et du sport, du champ social, spectateur·rices, participant·es, parents, bénévoles associatifs –, tout ce gigantesque tissu qui permet de construire de l’intelligence collective et des solidarités, et de se reposer parfois de la fatigue du monde.

Le 23 juin prochain, au cœur de notre territoire commun, nous avons imaginé une parade, en danse et en musique, intitulée « On ne va pas se défiler ! », depuis Aubervilliers jusqu’à Pantin, et constituée de 1 200 jeunes participant·es.

Une aventure d’une telle envergure, nous n’avons pu la mener qu’ensemble, en apprenant chacun de nos expériences, en s’estimant, en s’admirant, en se confortant – par-delà la singularité artistique et culturelle de nos projets respectifs – sur la simplicité de notre engagement commun. Ensemble, avec les artistes et les participant·es, et avec le soutien des partenaires publics.

Que ce défilé soit beau, puissant, joyeux, déterminé, qu’il dise notre attachement collectif à l’écosystème de service public qui construit le bien commun de notre territoire et protège les personnes les moins adaptées à notre société.

Hortense Archambault, directrice de la MC93 — Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis à Bobigny  
Pauline Bayle, directrice du Théâtre Public de Montreuil, centre dramatique national de Montreuil  
Frédéric Bélier-Garcia, directeur de La Commune, centre dramatique national d’Aubervilliers  
Vincent Berhault, directeur de la Maison des Jonglages, scène conventionnée Art et Création – jonglages de la Courneuve  
Julie Deliquet, directrice du Théâtre Gérard Philipe, centre dramatique national de Saint-Denis  
Emmanuelle Jouan, directrice du Théâtre Louis Aragon, scène conventionnée Art et Création – danse de Tremblay-en-France  
Pauline Simon, directrice du Centre Culturel Jean Houdremont de la Courneuve  
Elsa Sarfati, directrice de l’Espace 1789, scène conventionnée Art et Création – danse de Saint-Ouen  
Catherine Tsekenis, directrice du Centre national de la danse à Pantin

Un poulpe géant, des chevaux, des danseur·ses médaillé·es, des gestes tendres ou explosifs, des cortèges chatoyants et chantants déferlent dans la rue. Initié par la Beauté du Geste, collectif de huit lieux culturels de Seine-Saint-Denis, On ne va pas se défiler ! a fabriqué durant deux ans une gigantesque parade rassemblant plus d’un millier de jeunes.

Treize segments imaginés avec elles et eux par des artistes du cirque, du théâtre, de la musique et de la danse, font régner un esprit festif qui porte haut et fort la créativité, la solidarité et la forme résolument olympique du 93.

Affiche On ne va pas se défiler !
Affiche On ne va pas se défiler !

L’Olympisme n’est pas étranger à Pierre Rigal. L’ancien athlète de haut niveau renoue avec ses premiers amours en orchestrant une parade qui associe et amplifie des gestes bien connus, empruntés à la fois aux sports comme aux danses populaires. Sous la direction de Sébastien Forrester, un groupe de musicien·nes jouent des rythmes rassembleurs qui suscitent des unissons ou des fourmillements très vivants.

Pierre Rigal est passé par les mathématiques, l’économie, le cinéma et le 400 mètres haies avant de rencontrer la danse contemporaine. Ses chorégraphies souvent endurantes, risquées et efficaces, comme un sport, n’ont de cesse de sortir des cadres en fabriquant des ponts entre les disciplines du cirque, du hip-hop en passant par l’opéra et les arts visuels.

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Connaissez-vous la tecktonik, danse des années 2000, apparue dans les nightclubs de la périphérie parisienne, devenue phénomène chez les jeunes ? Si la discipline s’est rapidement essoufflée, elle a permis à la danse électro d’émerger. C’est ce style aux mouvements amples que les Mazelfreten remettent sur le podium au gré d’une parade aux rythmes bien trempés, ouverte aux amateur·rices.

Derrière le nom mystérieux Mazelfreten il y a deux artistes : Laura Defretin, hip-hopeuse et Brandon Masele, danseur électro. Depuis leur première rencontre dans les battles et forts de leurs parcours sur les scènes de danse, les deux complices ont mis en commun leurs énergies pour composer une gestuelle empreinte de la volubilité de l’électro et de la ténacité du hip-hop.
 

portrait

Danses traditionnelles espagnoles, tarentelle revisitée, fanfare sicilienne, chants et gestes d’Afrique du Sud… Brigitte Seth et Roser Montlló Guberna ont le sens des mélanges. Dans une généreuse procession épaulée par de hautes créatures, leurs univers artistiques se mêlent avec les pratiques sportives, musicales et chorégraphiques de plus d’une centaine d’enfants de Saint-Denis.

Compagnonnes de route depuis 1997, Brigitte Seth et Roser Montlló Guberna sont metteuses en scène, chorégraphes, autrices, interprètes et dramaturges, tout cela à la fois. Au sein de la compagnie Toujours Après Minuit elles œuvrent dans les interstices des disciplines – entre danse et théâtre –, des générations et des langues.

Fichier vidéo

La parade est un spectacle en mouvement, qui avance vers l’avant. Avec les élèves du conservatoire de Pantin, Anna Chirescu met en jeu l’imaginaire de ces fascinantes déambulations festives, sportives, militantes mais aussi militaires et parfois autoritaires. En paradant, en exposant puissance et virtuosité, au fond que cherche-t-on à montrer ou démonter ?

En ce qui concerne les liens entre danse et sport, Anna Chirescu n’en est pas à son coup d’essai. Sa première création de 2018, Dirty Dancers, détricote les exploits sportifs, le rapport à la perfection et au risque. Associée à l’artiste visuel Grégoire Schaller, la chorégraphe et danseuse continue de creuser les contradictions et le sens multiple de nos gestes.

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Franck Edmond Yao, dit Gadoukou La Star, imagine la musique, la mise en scène et la chorégraphie d’un défilé aussi fashion que sportif. Il réunit autour de lui huit danseur·ses internationaux qui – outre affoler les réseaux sociaux – forment et encadrent 150 amateur·ices : Eileen Nzup, la petite Zota, Barro Dancer, Yaps Jolito, Alaingo, Joel Tenda, Mishaa, Ordinateur Zoropoto.

Gadoukou La Star se forme au théâtre et à la danse à l’école Kingbok à Abidjan puis compose les chorégraphies de nombreuses stars ivoiriennes. Dès 2005, il entame une collaboration avec le collectif franco-allemand de la metteuse en scène Monika Gintersdorfer, qui l’a d’ailleurs accompagné pour penser ce défilé. En 2008, il sort son premier album de coupé-décalé.

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« Broyant sous nos pieds la morosité des jours, laissons la danse prendre son envol, comme un éclat de rire. Sous le soleil, dansons ! »
C’est ainsi que Leïla Ka et Jane Fournier Dumet introduisent la Parade du tout monde. Poings fermés et coudes pliés, leurs gestes contraints performés à l’unisson par 150 jeunes de Saint-Ouen ont la puissance d’un uppercut.

Avec son premier et remarqué solo Pode Ser, Leïla Ka a conquis les scènes chorégraphiques. Au fil de ses créations, la jeune chorégraphe aux racines hip-hop a affirmé une signature qui lui est propre : une beauté brute, rageuse, intense. Interprète dans sa dernière pièce Maldonne, Jane Fournier Dumet rejoint Leïla Ka pour chorégraphier cette parade.

Fichier vidéo

Comme sortie des eaux, un équipage de centaines de jeunes déferle dans une joyeuse déambulation dansée, jonglée, voguée. Au-dessus du groupe nage un poulpe géant, marionnette rugissante et animée, composée de milliers de bouteilles de plastique. Ce monstre marin nous embarque pour une épopée fantastique pulsée par les percussions de batucada.

Artiste de rue diplômé du Centre National des Arts du Cirque, Olivier Pasquet co-fonde avec des ancien·nes camarades le collectif Cheptel Aleïkoum. Depuis 2004 le groupe a porté une quinzaine de créations. Pour ce défilé, Olivier Pasquet s’entoure du clown, jongleur et philosophe Nikolaus et du musicien poly-instrumentiste Vlaïllitch Tuffa.

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Franck Edmond Yao, dit Gadoukou La Star, imagine la musique, la mise en scène et la chorégraphie d’un défilé aussi fashion que sportif. Il réunit autour de lui huit danseur·ses internationaux qui – outre affoler les réseaux sociaux – forment et encadrent 150 amateur·ices : Eileen Nzup, la petite Zota, Barro Dancer, Yaps Jolito, Alaingo, Joel Tenda, Mishaa, Ordinateur Zoropoto.

Gadoukou La Star se forme au théâtre et à la danse à l’école Kingbok à Abidjan puis compose les chorégraphies de nombreuses stars ivoiriennes. Dès 2005, il entame une collaboration avec le collectif franco-allemand de la metteuse en scène Monika Gintersdorfer, qui l’a d’ailleurs accompagné pour penser ce défilé. En 2008, il sort son premier album de coupé-décalé.

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À visage couvert, les étudiant·es de STAPS de Nanterre guidé·es par l’artiste Marcela Santander Corvalán qui s’inspire des manifestations en Amérique Latine, forment un corps collectif, une masse en mouvement et en rythme qui fait obstacle à la foule. Faire barrage ou faire célébration ? CUERPAS, oscille entre les deux : entre le soin et l’irruption, la rage et le rire.

Née au Chili, formée à la danse-théâtre à Milan puis à la danse contemporaine à Angers, Marcela Santander Corvalán entame un parcours d’interprète puis de chorégraphe. S’intéressant d’abord à la mémoire des gestes et aux danses oubliées ou menacées d’extinction, depuis 2021 elle réfléchit à la manière dont nous pouvons créer des mythologies d’aujourd’hui.

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Danses traditionnelles espagnoles, tarentelle revisitée, fanfare sicilienne, chants et gestes d’Afrique du Sud… Brigitte Seth et Roser Montlló Guberna ont le sens des mélanges. Dans une généreuse procession épaulée par de hautes créatures, leurs univers artistiques se mêlent avec les pratiques sportives, musicales et chorégraphiques de plus d’une centaine d’enfants de Saint-Denis.

Compagnonnes de route depuis 1997, Brigitte Seth et Roser Montlló Guberna sont metteuses en scène, chorégraphes, autrices, interprètes et dramaturges, tout cela à la fois. Au sein de la compagnie Toujours Après Minuit elles œuvrent dans les interstices des disciplines – entre danse et théâtre –, des générations et des langues.

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Franck Edmond Yao, dit Gadoukou La Star, imagine la musique, la mise en scène et la chorégraphie d’un défilé aussi fashion que sportif. Il réunit autour de lui huit danseur·ses internationaux qui – outre affoler les réseaux sociaux – forment et encadrent 150 amateur·ices : Eileen Nzup, la petite Zota, Barro Dancer, Yaps Jolito, Alaingo, Joel Tenda, Mishaa, Ordinateur Zoropoto.

Gadoukou La Star se forme au théâtre et à la danse à l’école Kingbok à Abidjan puis compose les chorégraphies de nombreuses stars ivoiriennes. Dès 2005, il entame une collaboration avec le collectif franco-allemand de la metteuse en scène Monika Gintersdorfer, qui l’a d’ailleurs accompagné pour penser ce défilé. En 2008, il sort son premier album de coupé-décalé.

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« Broyant sous nos pieds la morosité des jours, laissons la danse prendre son envol, comme un éclat de rire. Sous le soleil, dansons ! »
C’est ainsi que Leïla Ka et Jane Fournier Dumet introduisent la Parade du tout monde. Poings fermés et coudes pliés, leurs gestes contraints performés à l’unisson par 150 jeunes de Saint-Ouen ont la puissance d’un uppercut.

Avec son premier et remarqué solo Pode Ser, Leïla Ka a conquis les scènes chorégraphiques. Au fil de ses créations, la jeune chorégraphe aux racines hip-hop a affirmé une signature qui lui est propre : une beauté brute, rageuse, intense. Interprète dans sa dernière pièce Maldonne, Jane Fournier Dumet rejoint Leïla Ka pour chorégraphier cette parade.

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Avec deux classes de 5ème d’un collège pantinois, Germain Zambi, alias JR Sniper, remix les gestes olympiques à la sauce Krump. Cette danse de rage née dans les quartiers défavorisés de Los Angeles présente d’étranges similitudes avec l’engagement physique des athlètes. Lancer, frapper, attraper, sauter, les actions quotidiennes, chorégraphiques et sportives s’enchainement jusqu’à se mélanger.

Germain Zambi est né dans une famille où tout le monde danse. C’est probablement pourquoi il a mis cette discipline au centre de sa pratique artistique. Krumpeur reconnu sous le nom de JR Sniper, il a écumé les battles et remporté de nombreux prix internationaux. À la fois interprète et chorégraphe, il dit ne jamais passer un jour sans danser.

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Danses traditionnelles espagnoles, tarentelle revisitée, fanfare sicilienne, chants et gestes d’Afrique du Sud… Brigitte Seth et Roser Montlló Guberna ont le sens des mélanges. Dans une généreuse procession épaulée par de hautes créatures, leurs univers artistiques se mêlent avec les pratiques sportives, musicales et chorégraphiques de plus d’une centaine d’enfants de Saint-Denis.

Compagnonnes de route depuis 1997, Brigitte Seth et Roser Montlló Guberna sont metteuses en scène, chorégraphes, autrices, interprètes et dramaturges, tout cela à la fois. Au sein de la compagnie Toujours Après Minuit elles œuvrent dans les interstices des disciplines – entre danse et théâtre –, des générations et des langues.

portrait

Comme sortie des eaux, un équipage de centaines de jeunes déferle dans une joyeuse déambulation dansée, jonglée, voguée. Au-dessus du groupe nage un poulpe géant, marionnette rugissante et animée, composée de milliers de bouteilles de plastique. Ce monstre marin nous embarque pour une épopée fantastique pulsée par les percussions de batucada.

Artiste de rue diplômé du Centre National des Arts du Cirque, Olivier Pasquet co-fonde avec des ancien·nes camarades le collectif Cheptel Aleïkoum. Depuis 2004 le groupe a porté une quinzaine de créations. Pour ce défilé, Olivier Pasquet s’entoure du clown, jongleur et philosophe Nikolaus et du musicien poly-instrumentiste Vlaïllitch Tuffa.

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Les chevaux mènent la danse. Ils guident le cortège et donnent le tempo de cette parade composée par la compagnie La Fauve et les jeunes montreuillois·ses, transformé·es pour certain·nes en cavalier·ères. Les émotions ressenties au contact de l’animal se transposent dans les mouvements de chacun·e et une joyeuse danse commune se déploie, entremêlant cadences et gestes.

Arthur Sidoroff porte la compagnie La Fauve qui place au centre de son travail la présence durable des chevaux sur les territoires urbains et auprès de ses habitant·es. Accompagné de Johnny, son cheval complice, l’acrobate de théâtre équestre fait toujours de la place à l’inattendu, à la douceur et à l’altérité dans ses créations.

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L’Olympisme n’est pas étranger à Pierre Rigal. L’ancien athlète de haut niveau renoue avec ses premiers amours en orchestrant une parade qui associe et amplifie des gestes bien connus, empruntés à la fois aux sports comme aux danses populaires. Sous la direction de Sébastien Forrester, un groupe de musicien·nes jouent des rythmes rassembleurs qui suscitent des unissons ou des fourmillements très vivants.

Pierre Rigal est passé par les mathématiques, l’économie, le cinéma et le 400 mètres haies avant de rencontrer la danse contemporaine. Ses chorégraphies souvent endurantes, risquées et efficaces, comme un sport, n’ont de cesse de sortir des cadres en fabriquant des ponts entre les disciplines du cirque, du hip-hop en passant par l’opéra et les arts visuels.

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Les chevaux mènent la danse. Ils guident le cortège et donnent le tempo de cette parade composée par la compagnie La Fauve et les jeunes montreuillois·ses, transformé·es pour certain·nes en cavalier·ères. Les émotions ressenties au contact de l’animal se transposent dans les mouvements de chacun·e et une joyeuse danse commune se déploie, entremêlant cadences et gestes.

Arthur Sidoroff porte la compagnie La Fauve qui place au centre de son travail la présence durable des chevaux sur les territoires urbains et auprès de ses habitant·es. Accompagné de Johnny, son cheval complice, l’acrobate de théâtre équestre fait toujours de la place à l’inattendu, à la douceur et à l’altérité dans ses créations.

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Les chevaux mènent la danse. Ils guident le cortège et donnent le tempo de cette parade composée par la compagnie La Fauve et les jeunes montreuillois·ses, transformé·es pour certain·nes en cavalier·ères. Les émotions ressenties au contact de l’animal se transposent dans les mouvements de chacun·e et une joyeuse danse commune se déploie, entremêlant cadences et gestes.

Arthur Sidoroff porte la compagnie La Fauve qui place au centre de son travail la présence durable des chevaux sur les territoires urbains et auprès de ses habitant·es. Accompagné de Johnny, son cheval complice, l’acrobate de théâtre équestre fait toujours de la place à l’inattendu, à la douceur et à l’altérité dans ses créations.

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« Broyant sous nos pieds la morosité des jours, laissons la danse prendre son envol, comme un éclat de rire. Sous le soleil, dansons ! »
C’est ainsi que Leïla Ka et Jane Fournier Dumet introduisent la Parade du tout monde. Poings fermés et coudes pliés, leurs gestes contraints performés à l’unisson par 150 jeunes de Saint-Ouen ont la puissance d’un uppercut.

Avec son premier et remarqué solo Pode Ser, Leïla Ka a conquis les scènes chorégraphiques. Au fil de ses créations, la jeune chorégraphe aux racines hip-hop a affirmé une signature qui lui est propre : une beauté brute, rageuse, intense. Interprète dans sa dernière pièce Maldonne, Jane Fournier Dumet rejoint Leïla Ka pour chorégraphier cette parade.

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L’Olympisme n’est pas étranger à Pierre Rigal. L’ancien athlète de haut niveau renoue avec ses premiers amours en orchestrant une parade qui associe et amplifie des gestes bien connus, empruntés à la fois aux sports comme aux danses populaires. Sous la direction de Sébastien Forrester, un groupe de musicien·nes jouent des rythmes rassembleurs qui suscitent des unissons ou des fourmillements très vivants.

Pierre Rigal est passé par les mathématiques, l’économie, le cinéma et le 400 mètres haies avant de rencontrer la danse contemporaine. Ses chorégraphies souvent endurantes, risquées et efficaces, comme un sport, n’ont de cesse de sortir des cadres en fabriquant des ponts entre les disciplines du cirque, du hip-hop en passant par l’opéra et les arts visuels.

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Franck Edmond Yao, dit Gadoukou La Star, imagine la musique, la mise en scène et la chorégraphie d’un défilé aussi fashion que sportif. Il réunit autour de lui huit danseur·ses internationaux qui – outre affoler les réseaux sociaux – forment et encadrent 150 amateur·ices : Eileen Nzup, la petite Zota, Barro Dancer, Yaps Jolito, Alaingo, Joel Tenda, Mishaa, Ordinateur Zoropoto.

Gadoukou La Star se forme au théâtre et à la danse à l’école Kingbok à Abidjan puis compose les chorégraphies de nombreuses stars ivoiriennes. Dès 2005, il entame une collaboration avec le collectif franco-allemand de la metteuse en scène Monika Gintersdorfer, qui l’a d’ailleurs accompagné pour penser ce défilé. En 2008, il sort son premier album de coupé-décalé.

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L’attention, le soin et l’empathie, ont traversé notre société lors de la crise sanitaire mais portent depuis longtemps le chorégraphe Thierry Thieû Niang qui emmène la danse dans les espaces de santé et d’accompagnement. Les jeunes en situation de handicap de l’IME ¬– Le Tremplin à Bobigny transmettent la beauté de leurs gestes aux étudiant·es en STAPS et à la classe Prépa’ Théâtre 93. Ou quand d’autres corps fabriquent d’autres danses.

En France et à l’étranger, avec des interprètes professionnel·les et amateur·rices, jeunes ou séniors, dans les lieux d’art comme les espaces non dédiés, croisant danse, théâtre, musique, arts visuels et littérature, Thierry Thieû Niang fait de la transversalité sa matière première. Son travail avec des patient·es en gériatrie a été immortalisé dans un film salué par la critique.

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L’attention, le soin et l’empathie, ont traversé notre société lors de la crise sanitaire mais portent depuis longtemps le chorégraphe Thierry Thieû Niang qui emmène la danse dans les espaces de santé et d’accompagnement. Les jeunes en situation de handicap de l’IME ¬– Le Tremplin à Bobigny transmettent la beauté de leurs gestes aux étudiant·es en STAPS et à la classe Prépa’ Théâtre 93. Ou quand d’autres corps fabriquent d’autres danses.

En France et à l’étranger, avec des interprètes professionnel·les et amateur·rices, jeunes ou séniors, dans les lieux d’art comme les espaces non dédiés, croisant danse, théâtre, musique, arts visuels et littérature, Thierry Thieû Niang fait de la transversalité sa matière première. Son travail avec des patient·es en gériatrie a été immortalisé dans un film salué par la critique.

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Les chevaux mènent la danse. Ils guident le cortège et donnent le tempo de cette parade composée par la compagnie La Fauve et les jeunes montreuillois·ses, transformé·es pour certain·nes en cavalier·ères. Les émotions ressenties au contact de l’animal se transposent dans les mouvements de chacun·e et une joyeuse danse commune se déploie, entremêlant cadences et gestes.

Arthur Sidoroff porte la compagnie La Fauve qui place au centre de son travail la présence durable des chevaux sur les territoires urbains et auprès de ses habitant·es. Accompagné de Johnny, son cheval complice, l’acrobate de théâtre équestre fait toujours de la place à l’inattendu, à la douceur et à l’altérité dans ses créations.

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L’Olympisme n’est pas étranger à Pierre Rigal. L’ancien athlète de haut niveau renoue avec ses premiers amours en orchestrant une parade qui associe et amplifie des gestes bien connus, empruntés à la fois aux sports comme aux danses populaires. Sous la direction de Sébastien Forrester, un groupe de musicien·nes jouent des rythmes rassembleurs qui suscitent des unissons ou des fourmillements très vivants.

Pierre Rigal est passé par les mathématiques, l’économie, le cinéma et le 400 mètres haies avant de rencontrer la danse contemporaine. Ses chorégraphies souvent endurantes, risquées et efficaces, comme un sport, n’ont de cesse de sortir des cadres en fabriquant des ponts entre les disciplines du cirque, du hip-hop en passant par l’opéra et les arts visuels.

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Les chevaux mènent la danse. Ils guident le cortège et donnent le tempo de cette parade composée par la compagnie La Fauve et les jeunes montreuillois·ses, transformé·es pour certain·nes en cavalier·ères. Les émotions ressenties au contact de l’animal se transposent dans les mouvements de chacun·e et une joyeuse danse commune se déploie, entremêlant cadences et gestes.

Arthur Sidoroff porte la compagnie La Fauve qui place au centre de son travail la présence durable des chevaux sur les territoires urbains et auprès de ses habitant·es. Accompagné de Johnny, son cheval complice, l’acrobate de théâtre équestre fait toujours de la place à l’inattendu, à la douceur et à l’altérité dans ses créations.

©️ Christophe Berlet et Valentine Perrin Morali
©️ Christophe Berlet et Valentine Perrin Morali
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©️ Christophe Berlet et Valentine Perrin Morali
©️ Christophe Berlet et Valentine Perrin Morali
©️ Christophe Berlet et Valentine Perrin Morali
©️ Christophe Berlet et Valentine Perrin Morali

Comme sortie des eaux, un équipage de centaines de jeunes déferle dans une joyeuse déambulation dansée, jonglée, voguée. Au-dessus du groupe nage un poulpe géant, marionnette rugissante et animée, composée de milliers de bouteilles de plastique. Ce monstre marin nous embarque pour une épopée fantastique pulsée par les percussions de batucada.

Artiste de rue diplômé du Centre National des Arts du Cirque, Olivier Pasquet co-fonde avec des ancien·nes camarades le collectif Cheptel Aleïkoum. Depuis 2004 le groupe a porté une quinzaine de créations. Pour ce défilé, Olivier Pasquet s’entoure du clown, jongleur et philosophe Nikolaus et du musicien poly-instrumentiste Vlaïllitch Tuffa.

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Pour le défilé, Bastien Lefèvre et Clémentine Maubon, anciens athlètes aujourd'hui chorégraphes, réunissent une équipe inédite : l’Équipe de France de Danse Contemporaine. Médailles à foison, coupes géantes, drapeaux et écharpes de clubs… Les clins d’œil au monde sportif ne manquent pas dans cette séquence, où l’humour vient interroger les jeux par la danse. Habitant·es, collégien·nes et judokates, supporteur·ices et danseur·euses sont dans les starting-blocks pour un cortège haut en couleur et en ferveur !

Interprètes pour Héla Fattoumi et Éric Lamoureux, Olivier Dubois ou Thierry Thieû Niang, les deux artistes Bastien Lefèvre et Clémentine Maubon se réunissent en 2019 pour fonder leur propre compagnie qu’ils baptisent La Grive. Leurs créations sont bien souvent remplies d’humour et manipulent à loisir la plaisanterie, l’autodérision et l’absurde.

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Comme sortie des eaux, un équipage de centaines de jeunes déferle dans une joyeuse déambulation dansée, jonglée, voguée. Au-dessus du groupe nage un poulpe géant, marionnette rugissante et animée, composée de milliers de bouteilles de plastique. Ce monstre marin nous embarque pour une épopée fantastique pulsée par les percussions de batucada.

Artiste de rue diplômé du Centre National des Arts du Cirque, Olivier Pasquet co-fonde avec des ancien·nes camarades le collectif Cheptel Aleïkoum. Depuis 2004 le groupe a porté une quinzaine de créations. Pour ce défilé, Olivier Pasquet s’entoure du clown, jongleur et philosophe Nikolaus et du musicien poly-instrumentiste Vlaïllitch Tuffa.

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« Broyant sous nos pieds la morosité des jours, laissons la danse prendre son envol, comme un éclat de rire. Sous le soleil, dansons ! »
C’est ainsi que Leïla Ka et Jane Fournier Dumet introduisent la Parade du tout monde. Poings fermés et coudes pliés, leurs gestes contraints performés à l’unisson par 150 jeunes de Saint-Ouen ont la puissance d’un uppercut.

Avec son premier et remarqué solo Pode Ser, Leïla Ka a conquis les scènes chorégraphiques. Au fil de ses créations, la jeune chorégraphe aux racines hip-hop a affirmé une signature qui lui est propre : une beauté brute, rageuse, intense. Interprète dans sa dernière pièce Maldonne, Jane Fournier Dumet rejoint Leïla Ka pour chorégraphier cette parade.

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Comment devenir un corps à plusieurs ? Dalila Belaza avec de jeunes sportives et danseuses de Bobigny expérimentent la question en se fondant dans une danse organique portée autant par le mouvement que par le chant. Ce geste collectif nous transporte vers les émotions puissantes ressenties dans l’art comme le sport : un sentiment à la fois de communion, de jubilation et de vertige contenu dans le mot arabe tarab.

Interprète dans les créations de sa sœur Nacera, Dalila Belaza trace un parcours de chorégraphe qui poursuit des convictions que les deux artistes partagent : l’urgence et le sens d’« être » sur un plateau de théâtre aujourd’hui. Au fil de ses projets, Dalila Belaza explore en parallèle les liens entre les danses rituelles et l’abstraction.

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